Plume fait la leçon à plume !
Billet pour rire
Et redevenir zen
ü Mais qu’est-ce qui t’a pris, plume ?
ü J’sais pas, ou plutôt, si, je sais, je voulais
redescendre du plafond.
ü Hein ?
ü Ben oui, Plume, je n’arrêtais pas d’y grimper ces
derniers jours, et donc j’ai voulu que ça s’arrête.
ü Et tu crois que tu as réussi, plume ?
ü J’sais pas…J’crois pas.
ü Donc, t’as eu tort, mon amie !
ü Quoi ? Tu préfères que je reste suspendue au
plafond alors ?
ü Non, j’dis pas ça, mais tu aurais dû, si je puis dire,
laisser pisser le mouton.
ü Facile à dire ! Toi, tu as l’beau jeu, t’es la
plume légère ! Et c’est toujours à moi que tu laisses l’autre pour inscrire le grave.
ü Oh ! Oh ! Stop mon amie ! Ne t’engage
pas dans cette voie-là, je t’en prie. Tu sais très bien que nous sommes inextricablement
liées l’une à l’autre, telles des sœurs siamoises.
ü Oui, Plume, t’as raison, mais des fois, c’est dur, dur…
ü Bien. Maintenant que t’es calmée, on peut discuter ?
ü Ouais, mais si tu me fais pas la morale.
ü D’accord.
ü Top là !
ü OK. Je te repose la question : Pourquoi t’as
réagi et sur-réagis ? Tu sais bien tout de même que ça ne sert à rien,
non ?
ü C’était pour redescendre du plafond, je te l’ai déjà
dit !
ü Mais, tu viens de m’avouer que c’était pas sûr que ce
soit le cas !
ü Plume, on va pas s’en sortir comme ça, toutes les deux…
ü En effet, plume. Alors on procède comment pour faire
le point ?
ü Je propose que je t’explique ce qui m’a pris, bien
calmement, et puis, toi, tu réagis.
ü D’accord. Je t’écoute.
ü Tu sais bien que c’est d’un commun accord qu’on a
émigré ici mais en gardant une p’tite fenêtre ouverte sur notre blog de l’Obs.
ü Raison de plus pour s’en foutre de ce qui s’y écrit
contre nous, non ?
ü Ecoute-moi d’abord jusqu’au bout, Plume, m…e alors
!
ü ….
ü Je considère que cette émigration nous est profitable
pour plusieurs raisons fondamentales mais qu’elle ne nous prive nullement de
pouvoir encore intervenir ici ou là sur la blogosphère de l’Obs. Et que
justement si ça se passe mal, toi et moi, nous pouvons en reparler en liberté
ici même.
ü T’as pas tort sur ce coup-là.
ü Ah ! Tu vois ! Merci.
ü Ouais, mais je t’attends au tournant !
ü En effet, notre émigration n’a rien changé dans le
fait de celui qui s’obsède de tout ce que nous écrivons depuis des années, n’est-ce
pas ?
ü Oui, et j’ai bien ri quand sur un de ses blogs d’adoption,
et parce que toi aux commandes, tu avais tenu à préciser, à propos de la
subjectivité de n’importe quel sujet dans n’importe quelle connaissance (de
pure doxa – mais alors contingente et particulière - ; et même de science –
mais alors nécessaire et universelle), qu’il était cependant indispensable de
maintenir la recherche des faits et
de la vérité, dans la ligne de la
pensée de Jacques Bouveresse -, il avait foncé tête baissée et une fois encore
caricaturé, tronqué et surtout télescopé notre propos, en faisant alors
allusion cette fois aux intellectuels scientifiques ! [1]
ü Déjà ça, ça m’a fait grimper au plafond.
ü T’as tort, mon amie de grimper au plafond pour une
peccadille aussi insignifiante !
ü Sans doute. Mais tu sais bien, que ce petit jeu
obsessionnel dure depuis des années, et quasi sans exception, à chacune de mes
interventions. C’est usant à la longue.
ü Tu n’es pas la seule, plume. C’est pareil pour un Nolats
ou un B.L. Pourquoi tu ne t’en fous pas plus, et, pardon, beaucoup mieux surtout
que tu ne viens de le faire ?
ü Peut-être. Mais vois-tu, à force d’écraser, écraser
encore et encore, des fois je sors de mes gongs.
ü Ah ! Parce que tu considères que tu es sortie de
tes gongs sur le blog de Vlad[2] ?
ü Non, j’ai essayé de rétablir la vérité de mon propos,
c’est tout.
ü Et tu as réussi peut-être ?
ü Non, je dois bien le reconnaître…
ü Et tu as vu ce que ta peine perdue a donné chez l’Ouximer [3]?
ü Oui…
ü Tu ne vas pas quand même rétablir ta vérité là en
plus, si ?
ü Non, non. Je sais que cela ne servira à rien.
ü Ris, ma plume, ris !
ü Tu crois ? Tu crois qu’il n’y a pas quelque chose
de grave, au-delà de nous, dans cette doxa d’amalgame ?
ü Non ! C’est même risible. Un p’tit club du
troisième âge dans le désœuvrement, si tu veux mon avis ! Et toi, si tu ne
fais pas gaffe et que tu continues à sur-réagir comme tu viens de le faire, eh
bien, t’en feras complètement partie !
ü T’as sans doute raison, Plume.
ü Ben ouais, plume.
ü Ca me rappelle le p’tit propos de Maurice Blanchot que
nous aimons tant…
ü Oui, je le connais par cœur.
ü - Je le sais.
Il faut que nous soyons deux. - Mais pourquoi deux paroles pour dire une même
chose ? - C’est parce que celui qui la dit, c’est toujours l’autre.
ü T'es un peu apaisée maintenant ? Peut-on revenir
à nos essentiels ?
ü Oui, voilà, je redescends du plafond !
ü Ah ! Il était temps !
[1] Ayant seulement en vue
hier (et que peu de temps pour rédiger un début de commentaire adressé à Nolats
et à tout qui veut) une petite réflexion sur la représentation naïve de
l’idéologie (au sens négatif et péjoratif) et auxquels les uns succomberaient et
les autres pas, je n’ai pas assez insisté sur le fait que c’est l’opinion que
je critiquais de la sorte (et nous y sommes tous dans l’écriture blogueuse).
Il ne peut être question de généraliser ce petit propos tel quel à toute démarche rigoureuse, qu’elle soit d’exigence scientifique ou aussi par exemple judiciaire. Pourquoi j’insiste ? Parce que lorsque l’on met en avant une inéluctable subjectivité dans l’ordre de la connaissance (même la plus exigeante) ou quand j’écris que nous n’avons du réel que des représentations (réalités), on pourrait tomber dans le subjectivisme et le relativisme, en se méprenant sur cette subjectivité-là (Kant l’appelait « transcendantale » (nécessaire et universelle)), et en la confondant avec la subjectivité de l’opinion (relative et particulière).
Même si aucun savoir n’est neutre, on ne peut abandonner le langage ni surtout la recherche des « faits » (Jacques Bouveresse écrit presque constamment « faits factuels ») et de la « vérité » (vérité scientifique, historique, judicaire).
Voilà. Cet ajout était important, du moins pour moi.
Il ne peut être question de généraliser ce petit propos tel quel à toute démarche rigoureuse, qu’elle soit d’exigence scientifique ou aussi par exemple judiciaire. Pourquoi j’insiste ? Parce que lorsque l’on met en avant une inéluctable subjectivité dans l’ordre de la connaissance (même la plus exigeante) ou quand j’écris que nous n’avons du réel que des représentations (réalités), on pourrait tomber dans le subjectivisme et le relativisme, en se méprenant sur cette subjectivité-là (Kant l’appelait « transcendantale » (nécessaire et universelle)), et en la confondant avec la subjectivité de l’opinion (relative et particulière).
Même si aucun savoir n’est neutre, on ne peut abandonner le langage ni surtout la recherche des « faits » (Jacques Bouveresse écrit presque constamment « faits factuels ») et de la « vérité » (vérité scientifique, historique, judicaire).
Voilà. Cet ajout était important, du moins pour moi.
[2] Cf. mes commentaires ici aussi bien que
ceux de B.L. : http://autantenemportelevent.blogs.nouvelobs.com/archive/2016/01/22/diversite-laicite-et-le-reste-577924.html#c983070
[3] http://savoirvivredelouximer.blogs.nouvelobs.com/archive/2016/02/02/l-ouximer-change-de-look-578546.html#c983068
Bonsoir Plume & Plume, laquelle d'entre vous deux est la philosophe, et laquelle est la zumaniste?
RépondreSupprimerQui est la z(h)umaniste ? Mais, Nolats, si j'ai bien compris, un(e) zhumaniste, c'est un mec ou une nana d'extrême-gauche, ça ! Tu m'injuries ou quoi ? !!!
SupprimerAh, mais une philosophe qui n'est pas à l'Académie, c'est aussi être d'extrême gauche
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